Calendrier de l’Avent 2015, jour #21

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Bonjour 🙂

Et bien voilà, le menu est en ligne, la maison presque comme je voulais qu’elle soit, alors, je vais enfin pouvoir reprendre tranquillement la suite de notre ballade dans les traditions et contes oubliés de Noël 🙂

Et comme je suis loin d’avoir fait le tour, et bien, je me dis qu’on en reparlera l’an prochain si la vie me prête vie sauf que je m’y prendrai un peu autrement côté organisation car, reconnaissons-le, parfois, ça a été tendu 😛

Je voulais finir avec elle, mais je sais que certaines d’entre vous l’attendent avec impatience 🙂

Elle s’est La Befana 🙂

« Autrefois la Befana
La Befana s’amenait
A cheval sur son balai
Et le vent
Le vent du nord hurlait
Elle avait un gros sac
Un sac plein à demi de charbon
L’autre moitié c’était des dons
Destinés aux enfants sages. »

La Befana signifie à la fois la fête de l’Épiphanie et sa personnification.

D’après une très ancienne tradition paysanne, cette vieille femme aurait été une sorcière encapuchonnée de noir, avec des godillots percés, un grand sac sur le dos qui volait de toits en toits, assise à califourchon sur son balai pour porter des cadeaux dans la nuit du 5 janvier. C’est la sœur italienne de Tante Arie dont je vous parlais précédemment 🙂

Décrite entre la sorcière, l’épouvantail et l’ogresse elle est devenue bienveillante en prenant de l’âge. Elle dépose désormais des jouets  en récompense et du charbon en punition dans les chaussons des petits.

On raconte que la Befana a vécu la même épreuve que Babouchka. Elle ramassait du bois et les Rois Mages sont venus à elle pour lui demander de les conduire jusqu’à Bethléem pour voir l’enfant Jésus. Mais elle avait tellement peur qu’on lui vole son bois, qu’elle a préféré finir son travail d’abord et ranger ses fagots avant de les suivre. Quand elle a eu terminé, elle a voulu rejoindre les Rois Mages mais ceux-ci étaient déjà repartis.

Elle a été tellement rongée par le remords, qu’elle a décidé que tous les ans, elle accomplirait une corvée à l’Épiphanie.

Les bruyants charivaris destinés autrefois à lui faire peur et à se protéger de ses maléfices ont été remplacés en Toscane par des quêtes d’enfants nommés Béjanata. L’un deux se déguise en vielle fée tandis qu’une ronde d’enfants lui tourne autour et chantent par les rues en réclamant des oboles.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui 🙂 La suite, demain!

Je vous souhaite une belle journée toute douce 🙂

Prenez bien soin de vous !

On se retrouve demain 😉

♥ Bisous ♥

Cenwen