Si il y a bien un ingrédient dont je gardais un souvenir d’enfance plus que mitigé, c’est bien le tapioca. Je détestais franchement ça, autant que les poireaux à la vinaigrette, ce qui n’est pas peu dire !
Je n’aime toujours pas les poireaux à la vinaigrette, mais, j’ai révisé mon point de vue sur le tapioca. J’avoue qu’en version sucrée et acidulée, j’ai craqué 🙂
Comment dire ? Tuerie, certainement, mais pas uniquement ! Ce dessert est une véritable incitation à la gourmandise et à une régression totale et volontaire dans l’Enfance !
Crème au chocolat, caramel mou, noix de coco et pop corn : je n’ai pas craqué, j’ai plongé avec délice et volupté, sans complexe, sans remord, en mon âme et conscience et avec la ferme intention de récidiver ! (et je ne suis pas toute seule ^^)
N’aimant pas le café, le Tiramisu n’est pas un dessert que j’apprécie, mais je me suis lancée dans une variation sur le sujet, avec un de mes parfums préférés, la fleur d’oranger. Et comme j’avais en plus des fleurs d’hibiscus à ma disposition, je n’ai pas hésité à marier les deux 🙂
Depuis l’enfance, j’ai toujours littéralement adoré le goût de la bergamote. Cet engouement a commencé avec les fameux petits bonbons.
Née en 1850, la Bergamote a été inventée grâce au talent de Jean Frédéric Godefroy-Lillich. On prétend qu’un de ses amis parfumeurs lui aurait conseillé d’utiliser l’essence de Bergamote à un sucre cuit afin d’obtenir un subtil arôme. A la fin du XIXème siècle, la Bergamote de Nancy connaît un succès croissant et les confiseurs de la ville en firent une spécialité locale. Ce bonbon est la première friandise française à bénéficier d’un label régional de qualité en 1994 lui conférant sa renommée internationale.
La bergamote est un sucre cuit exigeant une fabrication artisanale soignée. Le sucre cuit « à feu nu » est, après une cuisson dite « au cassé », mélangé à l’essence de bergamote et coulé en nappe sur un marbre préalablement huilé. La coulée du sucre est finalement détaillée soit à l’emporte-pièce ou au rouleau à découper, soit d’une manière mécanique par laminage. Cette technique qui peut sembler anachronique est irremplaçable. Elle seule permet à cette confiserie de conserver la sincérité du parfum et une transparence jaune ambrée.
Ensuite, un peu plus âgée (6 ou 7 ans), je suis tombée sous le charme du thé à la bergamote qui est ma boisson de prédilection depuis.
La bergamote est un agrume issu d’un croisement entre une orange amère et une lime. C’est le fruit du bergamotier, un arbre, de la famille des Rutacées principalement cultivé en Calabre. Ce fruit ressemble à une petite orange à la chair verdâtre et à la peau lisse et épaisse, de couleur jaune à maturité. Sa chair est trop acide et trop amère pour être comestible, on emploie alors uniquement le zeste. Il pèse entre 80 et 200 grammes.
S’il n’est pas trop amer, le fruit peut être comestible mais il est principalement récolté pour les huiles essentielles à l’arôme subtil contenues dans son écorce. Celles-ci sont utilisées en confiserie et en pâtisserie. Les feuilles du bergamotier peuvent être utilisées en mélange (en petite quantité) dans les salades mais aussi dans des produits comme l’eau de Cologne, le thé Earl Grey, les bonbons.
Après avoir testé la pana cota façon chocolat liégeois et café liégeois, je me suis dit pourquoi pas:)
Il m’arrive de temps en temps de remplacer mon éternelle tasse de thé du petit déjeuner par un bol de lait dans lequel j’ajoute un mélange soluble de café-chicorée. Alors j’ai tenté 🙂
La force du café et la légère amertume de la chicorée se sont harmonieusement fondues dans la douceur de la crème. Un vrai délice!
Par contre, évitez de la servir le soir (sauf si vous avez prévu de passer une nuit blanche…^^)
Pour finir en beauté et en douceur cette semaine placée sous le signe de la couleur, une petite mousse aérienne, légère et parfumée sur un lit de ces petits biscuits épicés que l’on ne présente plus:)
Je ne vais pas vous faire languir plus longtemps… alors hop,directement la recette 🙂
Et pour finir en douceur le Réveillon du Nouvel An, j’ai opté pour une petite panna cota absolument délicieuse. Elle l’est même tellement, que c’est devenu la folie douce du moment à la maison 🙂
Aujourd’hui, je vous propose une recette « hommage » à la personne qui m’a donné l’envie de reprendre le chemin de ma petite cuisine. Et même si sa modestie doit en souffrir, et bien, c’est pour la bonne cause !
Merci à ♥ Ciorane♥ pour tout ce que j’apprends jour après jour en suivant ses aventures culinaires 🙂
Après avoir quand même largement craqué sur la crème de pamplemousse façon curd en version originale, j’ai eu envie de réaliser un petit dessert pour deux amoureux 🙂 mais au final, j’ai eu 4 grands verres (oui, je sais, la gourmandise me perdra :p)
J’utilise les huiles essentielles pures depuis environ une vingtaine d’années. Au départ, j’ai été séduite par leurs parfums, ensuite, elles m’ont permis et me permettent de soigner efficacement un certain nombre de petits et moins petits maux. En cuisine, je les utilise depuis environ cinq ans, à faibles doses, pour parfumer des huiles, des desserts, des gâteaux, du miel ou des crêpes.
Les huiles essentielles contiennent des principes actifs extrêmement puissants et il est vraiment déconseillé de se lancer à l’aveuglette dans leur utilisation.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, je vous propose d’aller voir sur le site de Néroliane, laboratoire où j’achète l’intégralité de mes huiles. En plus, le laboratoire travaille avec un chef qui expérimente des recettes gourmandes et parfumées. (Ici )
Cette panna cota, je l’ai longuement réfléchie, pensée, cogitée. elle n’est pas arrivée là comme ça par hasard, en passant.
Je voulais vous offrir quelque chose d’unique pour vous dire merci de votre amitié et de vos gentils petits mots.